AGIR
Avec l’apparition de multiples résistances bactériennes, l’antibiothérapie traverse en ce XXIe siècle une crise mondiale, aux conséquences dramatiques pour la santé publique. Au sein de l’Union européenne, l’antibiorésistance serait en effet responsable de 25 000 décès par an, avec un coût annuel global de 1,5 milliards d’euros pour la société (source : ECDC 2007). La méconnaissance et l’émergence ou réémergence de certaines infections virales constituent aussi une problématique aiguë de santé publique.
Enjeu majeur des traitements anti-infectieux, la lutte contre les phénomènes de résistance est au coeur des objectifs de notre laboratoire. AGIR conçoit et évalue de nouvelles molécules anti-infectieuses pour mieux lutter contre le paludisme, la tuberculose, les infections nosocomiales, et les infections virales chez les patients immunodéprimés. Parallèlement, l’équipe approfondit les mécanismes physiopathologiques de ces infections.
Professeur Pascal SONNET, directeur
Professeure Sandrine CASTELAIN, directrice adjointe
Thématiques de recherche de l'équipe
Le laboratoire AGIR s’intéresse à la conception, la synthèse et l'évaluation biologique de nouveaux anti-infectieux capables de combattre les phénomènes de résistance.
En effet, après avoir révolutionné la médecine moderne et considérablement augmenté l’espérance de vie dans les pays développés, l’antibiothérapie traverse en ce XXIème siècle une crise mondiale du fait de l’apparition de multiples résistances bactériennes.
Dans l’Union Européenne, l'antibiorésistance serait en effet responsable de 25000 décès par an, avec un coût annuel global (hospitalisations prolongées, dépenses médicales accrues…) de 1,5 milliards d’euros pour la société (source : ECDC 2007). La lutte contre les phénomènes de résistance constitue donc l'un des enjeux majeurs de l'antibiothérapie moderne.